Militaire de carrière, le général de Gaulle choisit une voie opposée à celle du maréchal Pétain. Hostile à l’armistice que s’apprête à signer ce dernier, il quitte la France pour Londres et lance le 18 juin 1940 son fameux appel sur les ondes de la BBC, dans lequel il appelle tous les Français à ne pas cesser le combat contre l’Allemagne nazie.
Ce discours, très peu entendu sur le moment mais rediffusé et publié dans la presse encore libre, est considéré comme l’acte fondateur de la Résistance française, dont il demeure le symbole.
Dès lors, à la tête de la France libre, de Gaulle organise la résistance extérieure, puis intérieure. Les forces armées ralliées à la France libre sont appelées Forces françaises libres (FFL). En mai 1943, Jean Moulin parvient à réunir, sous l’autorité de de Gaulle, l’ensemble des mouvements de résistants français au sein du Conseil national de la Résistance (CNR). Mais la mission de Jean Moulin s’arrête un mois plus tard : le 21 juin 1943, il est arrêté et torturé par la Gestapo (police politique du Troisième Reich), et décède lors de son transfert en Allemagne en juillet 1943.
À la Libération, de Gaulle devient chef du Gouvernement Provisoire de la République. À ce poste qu’il occupe de 1944 à 1946, il réorganise la France avec l’aide des forces politiques issues de la Résistance.
De Gaulle sera rappelé au pouvoir en mai 1958. Il rédigera une nouvelle constitution et deviendra le premier président de la Vième République.
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