Le manque de nourriture sous l’Occupation conduit les autorités à mettre en place des tickets de rationnement, tickets grâce auxquels on pouvait se procurer les produits alimentaires de première nécessité comme le pain. Ce système, qui entre en vigueur dès juin 1940, concerne non seulement les produits alimentaires, mais aussi certains produits ménagers comme le savon, ainsi que les vêtements. Tous les Français étaient classés par catégorie en fonction de leurs besoins énergétiques, leur âge, leur sexe et leur activité professionnelle.
Des tickets de rationnement
Chacun recevait alors la ration correspondant à la catégorie à laquelle il appartenait. La ligne de démarcation, entre la zone libre et la zone occupée, indique la frontière au-delà de laquelle certains produits ne sont plus distribués. Le Sud manque principalement de céréales, de beurre et de pommes de terre, tandis que le Nord doit faire face à des carences en fruits et légumes, ainsi qu’en vin. La crise économique ne suffit pas à expliquer la rigueur du rationnement auquel la population est soumise. En effet, la pénurie est fortement aggravée par les prélèvements des Allemands.
Certains Français, et plus particulièrement les commerçants, tirent profit du rationnement en vendant des aliments sans tickets, mais à des prix très élevés. C’est ce qu’on appelle le marché noir.
De 1940 à 1942, la France est divisée en deux grandes zones : la zone occupée par les Allemands, qui comprend notamment Paris et toute la côte atlantique ; et la zone libre, administrée depuis Vichy par Pétain.
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