Sous l’Occupation, les journaux officiels obéissent aux consignes de l’administration vichyste et de l’occupant allemand. Les articles qui mettent en cause le maréchal Pétain ou qui font directement allusion aux opérations de guerre sont systématiquement censurés. Heureusement, des journaux clandestins circulent peu à peu via des noyaux de résistance qui se structurent.
Dès 1940, les murs des villes portent les premières traces du refus de l’Occupation : les affiches de propagande allemande sont arrachées ou couvertes d’inscriptions, de slogans et de symboles manuscrits. Les avis d’exécution sont ainsi recouverts des termes « martyrs » ou « morts pour la France ».
Tout au long de la période, parallèlement au développement de la presse clandestine, les tracts demeurent un des principaux moyens utilisés par les résistants pour s’opposer aux sources d’information officielles. L’aggravation des peines encourues pour distribution de tracts clandestins ne freine pas le phénomène, qui ne cesse de s’amplifier jusqu’à la Libération.
Les tracts parachutés par les Anglais et la France libre depuis le ciel contribuent également à lutter contre la propagande officielle de Vichy et de l’Allemagne.
La Résistance n’est pas un phénomène uniquement français, elle se manifeste à des degrés plus ou moins importants dans tous les pays occupés par les nazis : Pays-Bas, Belgique, Luxembourg, Pologne… et même en Allemagne !
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En image de fond :
Les membres de la Rose Blanche, groupe de résistants allemands fondé en 1942, arrêtés et exécutés en 1943 par la Gestapo.