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Le sabotage

Actions individuelles ou, le plus souvent, organisées par les mouvements de résistance, les actes de sabotage se multiplient à mesure que la guerre avance. Ainsi l’année 1943 est-elle marquée par une forte progression des sabotages : leur moyenne mensuelle passe de 60 en 1942 à 136 au premier semestre 1943, pour atteindre 1080 au début de l’année 1944, à la veille du débarquement de Normandie.
Un résistant préparant une action de sabotage sur une voie ferrée
Si les sabotages prennent des formes variées, l’une des plus spectaculaires consiste à déboulonner un rail ou à faire sauter un pont, afin d’empêcher l’armée allemande de recevoir du ravitaillement, des armes et des munitions par voie ferroviaire. On peut également citer la destruction des câbles téléphoniques et des lignes électriques alimentant les usines, ou encore le sabotage des écluses afin de paralyser les transports fluviaux.

extrait des enfants de la résistance

Le sabotage du pont de Livron par la Résistance française le 16 août 1944, le lendemain du débarquement en Provence, aura une importance décisive lors de la bataille de Montélimar, empêchant la retraite de l’armée allemande encerclée par les Alliés.

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