La vie en France sous l’Occupation allemande se caractérise par la pénurie et par la répression. Par exemple, les Français sont soumis à un couvre-feu qui va généralement de la fin de soirée jusqu’à l’aube, c’est-à-dire qu’ils n’ont pas le droit de circuler et doivent rester chez eux.
Lors du couvre-feu, on ne doit pas voir les lumières des habitations ; les volets doivent être fermés, les interstices cachées par du tissu foncé et les rideaux tirés. Dans les trains, les ampoules étaient peintes en bleu. Tout cela afin d’empêcher les bombardiers alliées de pouvoir facilement repérer leurs cibles la nuit tombée.
Officiellement, le couvre-feu sert à protéger la population des bombardements, mais en vérité, il sert surtout à limiter les activités clandestines liées notamment à la Résistance et qui se déroulent souvent la nuit. Ainsi, les sorties nocturnes sans autorisation sont interdites et sévèrement punies.
Dans les villes, des sirènes d’alerte avertissaient la population à l’approche d’avions bombardiers, ce qui laissait le temps aux civils d’aller se réfugier dans des abris souterrains (caves, métro, etc.)
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